Le site Borloo2012.com n’était pas le site officiel de Jean-Louis Borloo. Il s’agissait du nom de domaine d’un sympathisant du candidat du Parti Radical.
Rumeur : vente du site
La rumeur est que l’équipe de JL Borloo a souhaité reprendre ce site et que le webmaster a voulu profiter de l’occasion pour gagner de l’argent. Il estime le prix de son site à plus de 18000 €. Bien trop, une contre-proposition aurait lieu à 2000 € avant qu’une menace de poursuite judiciaire soit faîte si le site internet ainsi que les comptes Facebook et Twitter ne soient pas rendus immédiatement (voir l’article du Figaro).
Le site est bien référencé et c’est cela qui a plu à l’équipe de ce candidat à la Présidentielle. En effet, ils auraient pu monter n’importe quel autre site avec un ndd (nom de domaine) légèrement différent. En regardant les identifiants d’enregistrement (WhoIs), j’ai l’impression qu’ils en possèdent et même depuis une période ancienne. Il semble en effet qu’un ndd a été déposé quelques mois avant que Borloo quitte le gouvernement Fillon.
Officiellement : le site a été cédé
L’équipe de Borloo tente de désamorcer la rumeur. Officiellement, ils disent que le site a été cédé gratuitement et que les frais d’avocat du jeune homme seront pris en charge par eux. Assez étonnant de savoir que cette procédure à l’amiable ait nécessité que l’admirateur de l’homme politique ait besoin de solliciter un avocat s’il voulait dès le début céder le site.
Le Parti Radical tente juste de désamorcer la rumeur qui ne fait pas passer Borloo pour un gentil en étant prêt à poursuivre un jeune homme juste parce qu’il est capable de faire un travail beaucoup plus performant que la propre équipe Borloo.
Le site est fermé depuis le 17 septembre et l’équipe Borloosienne va reprendre le ndd prochainement pour y installer le site officiel du candidat à l’élection présidentielle.
Cybersquatting politique : le filon ?
Alors le filon est donc d’acheter des noms de domaine sur les hommes politique ? Le cyberquatting exite depuis longtemps. Cette pratique consiste à réserver des noms de domaine en vu de les revendre beaucoup plus cher. Dans le milieu politique, c’est possible aussi. Mais il faut faire attention à respecter la loi notamment l’usurpation d’identité et les marques.